9. Laupen-Berne


21km - dimanche 6 septembre 2015

Marche en bonne compagnie le long de la Singine jusqu'à Thörishaus, puis sur un un fort dénivelé vers un paysage de campagne jusqu’à Köniz, avant d’atteindre la Berne fédérale.





Sur la place de la gare CFF en face de l'hôtel, nous rencontrons ma sœur, son mari et leur fils aîné qui ont décidé de faire un bout de chemin avec nous. Ils ont également entrepris le parcours du TST mais à la journée et ont déjà parcouru une partie des étapes de Porrentruy os papotages semblera raccourcieophone.à Laupen. Sur le sentier abrité de feuillage le long de la Singine résonnent nos bavardages. Plaisir des retrouvailles !

Le temps est couvert. Un vent fort se lève pour le reste de la journée. A Sensebrücke, nous admirons, une petite église et une maison de douane joliment restaurées, témoins d’une époque. Nous nous laissons inviter à la pause café au restaurant Sensebrücke, le temps de se réchauffer avant de poursuivre notre chemin le long de la rivière.


Restaurant du Sensebrücke et Maison de l'ancienne douane

Arrivée sur le territoire de la commune de Neuennegg. Pour Jon et moi, souvenir de notre premier appartement (1971-74) Les baignades estivales sur les rives de la Singine étaient un paradis les jours de canicule. Avec notre fils en bas âge, nous pataugions dans les cuves, nous nous étalions sur les bancs de pierre au soleil ou à l’ombre des arbres. Rien n’a changé de ce cours d’eau. Beau et sauvage.


La Singine

Nos accompagnants nous quittent à Thörishsaus d’où ils prennent le train pour Fribourg. Mais d’abord nous cassons la croûte ensemble. Au bord de l’eau, assis côte à côte sur le tronc d’un grand arbre mort, nous  déballons nos victuailles. L’endroit est protégé du vent et chauffé par le soleil. Ma soeur a amené des délices faits maison : tranches de rouleau suisse pour le dessert, pommes séchées pour la suite du voyage. Le gâteau, les serviettes à croix blanche, les schnetz pour la traversée … elle a pensé suisse ! Agréable entracte dans cette journée de 21 km de marche.

Nous quittons la rive. La deuxième partie du trajet nous envoie vers une zone à gravir … 500m plus haut, jusqu’au delà de Mengesdorf le long d’un torrent en forêt, puis dans des prés fleuris de marguerites et pavots comme on n’en voit plus ou presque. Les pommiers ploient sous leurs fruits.


Des prés comme on en voit plus

On se croirait à Ballenberg ! Succession de vieilles fermes typiques, belles granges, ravissants stöckli, fontaines roucoulantes, jardins fleuris, le tout particulièrement bien entretenu, probablement par des nostalgiques pendulaires en recherche d’authenticité. Les paysans n’ont pas le temps d’en faire autant!

Arrivée sur les hauteurs, soleil radieux. On aperçoit au loin le Bantiger et son antenne. La rumeur de la capitale se ressent déjà. A partir de Köniz, encore une belle forêt à traverser sur des dénivelés inattendus. Ici, le Parcours Vita des citadins et le lieu de promenade des canins. Pour preuve les caisses attribuées. Mais quasiment personne. C’est encore le temps des vacances scolaires. La forêt stend presque jusqu'au centre ville et nous n'avons plus beaucoup à marcher jusqu'à la gare CFF.es jardins et prés fleuris. On se’étend de la banlieue jusqu'en ville. Il nous reste à contourner quelques pâtés de maisons direction la gare CFF. Et à se noyer dans son incessant bain de foule.


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