18 km - mardi 8 septembre 2015
Moi qui peine à la montée, je suis servi : ça monte raide tout de
suite jusqu’au Worbberg, puis vallonné
vers Wägesse en passant Diepoldshusenegg, croisement de l’ancien et du nouveau
tracé du TST. En descendant vers Rütihubelbad, je croise
une classe d’enfants. Ils courent à la
montée raide du Worbberg ! Quel
plaisir de voir la force de la jeunesse.
Il est vrai que ce trajet
comporte pas mal de route goudronnée. Dans les montées raides, cela m’aide car
le pas demeure relaxe. Pas d’attention à donner aux pierres et autres
inégalités du terrain. La vue sur Berne et la région du Bantiger, le Jura d’un
côté puis le Napf et l’Entlebuch de l’autre, sans oublier les Alpes, est
magnifique.
Sur la Mänziwilegg, je trouve un resto fermé, mais me permettant de
m’abriter de la bise et sécher mon haut de corps en transpiration. Aussi un
petit snack est le bienvenu.
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Vue depuis la Mänziwilegg |
Les seuls être humains croisés sur la hauteur étaient des extraterrestres
(casques, lunettes) couple âgé sur des vélos électriques, montés depuis
Schafhausen (BE) ou autre endroit. Pour moi, c’est la descente raide sur
Schafhausen dans la forêt. Un pas sûr est absolument nécessaire !
Reste la route vers Lützelflüh où je me fais dépasser par quatre joyeux
lurons, randonneurs suisse- allemands, qui parcourent durant quatre jours le TST
mais sur le plat, sans les montées. Je les reverrai dans le superbe hôtel/resto
« Ochsen » à Lützelflüh, là où Jeremias Gotthelf passait ses soirées et a
écrit une partie de ses romans. Dans un espace vert juxtaposé à l’hôtel, se trouvent une quinzaine de bronzes de l'artiste Freddy Air Röthlisberger, représentant les personnages de ses romans.
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Ueli der Knecht |
Ce soir-là, un ami zurichois me rejoint pour m’accompagner durant les deux
prochains jours de marche.
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