15km - mercredi 2
septembre 2015
La
balade de ce jour nous mène du canton du Jura à celui de Neuchâtel par les
hauteurs du Bec à l’Oiseau. Le temps est partiellement couvert mais prédit une
amélioration pour les prochains jours. Merci le ciel !
Saint-Imier
800m d’altitude, dans le val éponyme, étonne par son architecture. Ses rues en
damiers à l’américaine témoignent du début de l’ère de l’industrialisation
horlogère. Il en reste l’imposante fabrique de montres Longines que l’on
aperçoit après avoir quitté la gare. Nous marchons sur le trottoir en direction
de Sonvilier, autre bourgade industrielle. Et continuons à l’orée des bois
jusqu’à la hauteur de Renan. Là, un sérieux raidillon aboutit dans une belle
aire de pâturages, typiquement jurassienne : grands sapins, prés
verdoyants, roches de calcaires. Cette montagne est assez jeune nous
apprend le guide du TST :
elle s’est créée il y a dix millions d’années !
Arrivée à la Buvette du Bec à l’Oiseau. D’ici, on devrait voir les Alpes au loin, mais pas de chance, le ciel
est partiellement couvert. Un vent violent nous fouette le visage. Alors que
nous cherchons en vain un endroit abrité, la patronne du restaurant nous
accueille dans sa cuisine, (ce n'est habituellement ouvert que de novembre à avril pour les skieurs de fond et amateurs
de raquettes) Et nous voilà au coin du feu à grignoter notre pique-nique. Les
Jurassiens rencontrés jusqu’ici se sont montrés fort bienveillants.
Nous laissons Madame Winkler
et son vieux chien. Séchés, restaurés, le pied léger, nous reprenons la route
vers Chézard. Au départ elle est étroite, bordée de denses épineux qui,
apprend-on, protègent le chaussée des congères en hiver. Un véritable tunnel
sur quelques 300 mètres.
La descente sur le bitume
traverse des villages paysans de Pertuis à la plaine des Vieux Prés. Soudain,
une scène brutale sous nos yeux : quatre hommes tentent de pousser un porc
dans un fourgon. L’animal hurle. Dure réalité. Demain pas de viande dans nos
sandwich ! (?)
Le chemin sillonne dans forêts
et pâturages jusqu’à Chézard. On devine Chaumont et Tête de Ran à travers les
feuillages, le Val-de-Ruz qui s’étend entre les collines boisées. Le Chasseral,
le plus élevé, domine la plaine. Le temps s’est remis au beau fixe.
A ce point du parcours, des
amis neuchâtelois ont prévu de nous emmener pour la nuit à Dombresson chez leur maman et de nous cueillir le lendemain à Neuchâtel pour B&B chez eux … c’est
bon d’avoir des amis !
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