13. Lüderenalp-Eggiwil


28 km - jeudi 10 septembre 2015

Longue descente, beau parcours le long de deux cours d’eau : l‘Ilfis et l’Emme.




Nous choisissons la descente la plus longue sur route goudronnée. Elle est ni ennuyeuse ni pénible. Au passage, un agriculteur, récoltant  les pommes de terre avec sa famille, me répond avec beaucoup d’humour à la question si les patates cette année sont de bonne qualité : «  die tümschte Puure hei die schönschte Härdöpfu ». Ce dire nous met encore d’avantage de bonne humeur ! A Bärau c’est un immigré tamoul  qui nous indique le chemin à prendre, alors que les indigènes ne le savaient pas vraiment !


Dans la descente vers Langnau


Jolie promenade sur la rive de l’Ilfis. Frôlant la célèbre halle de glace du SC Langnau nous arrivons enfin à Langnau. La pause pour une bière dans un joli Biergarten tombe à pic.
La suite du périple nous incite à un changement de parcours. Plutôt que gravir comme prévu une des innombrables collines, nous prenons la route vers Schüpbach et Signau, permettant ainsi à mon ami Theddy de prendre le train pour Uster. 


Le long de l'Ilfis

Je continue mon chemin en solitaire pour Eggiwil et le long de la Emme. Qu’il est beau ce chemin, épais tapis d'aiguilles de pin et de feuilles mortes sous les arbres, suivant l’eau cristalline de l ‘Emme !  Comme toujours, je me trouve seul sur le chemin  bien qu’à une heure de marche du village, la vie mouvementée de fin d’après-midi reprend. Le chemin traverse des prés, fort heureusement, éloignés de la route cantonale. Seulement le dernier km borde la route.




Arrivé à destination à l’hôtel Bären d’Eggiwil, je suis émerveillé par un marché de poulains qui se tient là. On se croirait dans le Jura ! Le bistro de l’hôtel, ancienne demeure, est tellement typique, combien jolie.  Rien ailleurs en Suisse ne lui ressemble. Bon repas en agréable  compagnie des indigènes à une grande table. Ils discutent avec vigueur - joli accent bernois - des affaires de la journée.
Le tenancier me fait remarquer que je suis le premier marcheur qui, à sa connaissance, entreprend le TST en une fois et sans jours de repos … petit compliment !

Comme d’habitude ma journée finit tôt au lit. La fatigue, le programme à venir l'exigent.



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