26
km - jeudi 24
septembre 2015
La journée s’annonce radieuse. Colette prend le train pour Bellinzona. Au même moment, je me mets en route pour retrouver le trajet
de la TST. Depuis la gare il faut
d’abord traverser le quartier qui s’étend vers la rivière il Ticino, 2 à 3 km
de trajet.
A nouveau en grande forme. Les
km filent bien que le chemin le long du fleuve ne soit pas aussi commode que je
l’imaginais. Grandes tirées dans le val Riviera, sous les arbres feuillus, bordant
le magnifique Ticino, un lit très large parfois dû à l’eau descendant des
falaises de la Léventine, de partout ! Des montagnes et vallons latéraux
magnifiques, pas une âme en vue le long du parcours. Le bruit de l’autoroute dérange
considérablement l’osmose avec la nature.
Le chemin, pas un cadeau non plus. Pierreux, de grandes plaques de
granit, ou sentier étroits à travers les prés. Tous les ingrédients réunis pour
faire des faux pas ou même des chutes !
Plus cool, les longues tirées droites longeant des gravières, des blocs
de granit prêts à être travaillés ou des camions chargés à ras bord de gravats.
Je me sens à l’aise dans cette zone
industrielle, si nécessaire à l’économie locale. Le soleil chauffe de plus en
plus, sacré Tessin ! Il m’incite à accélérer encore mon rythme.
Après quelques petites heures de marche rapide, j’atteins l’entrée de la
ville de Bellinzona. L’hôtel Gamper prévu pour la nuit se trouve à un jet de
pierre de la gare, il ne me reste qu’à prendre la direction du centre. L’arrivée
dans la vieille ville de Bellinzona me fait vite oublier l’effort qu’il m’a
fallu pour y arriver.
Devant l’hôtel situé dans une rue piétonne, quelques tables au soleil
invitent à s’asseoir. Enfin le farniente
et la panachée. Colette me rejoint peu après et me raconte sa visite guidée de
la ville. Une ville dont on tombe amoureux, me dit-elle.
Fin d’après-midi sur la large terrasse accédant à notre chambre au 7ème
étage de l’Hôtel Gamper à proximité de la gare. Plein soleil. Vue sur les quartiers verdoyants en terrasse de
Bellinzona. Parmi les nombreux trains de la ligne du
Gothard, la plupart transitent uniquement. La nuit tombe, et sous le charme d'un bon vin rouge, nous nous préparons mentalement au parcours du lendemain ... un sacré os!
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