11km - jeudi 3
septembre 2015
Etape courte que le TST a probablement prévue afin de
relâcher le rythme de croisière. Après une nuit passée à Dombresson, nous
quittons direction Neuchâtel. Belle descente, le lac en champ de vision à
travers les feuillages.
La dame au grand âge et au
grand cœur qui nous a logés, nous a émus par son chaleureux accueil. Sa
collection de dés à coudre nous a étonné et son goût inconditionnel pour le chocolat pour le moins surpris. Merci pour nous avoir reçus à votre table, pour
les lits préparés avec attention! Nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Le plateau d’altitude du Val-de-Ruz
dévoile une vallée fertile. On l’appelle le grenier de la région neuchâteloise. Surplombant cette campagne, face à nous, Chaumont
« lui qui cache le lac ». Le long de terrains agricoles, le centre
d’un club d’aéromodélisme. Passage interdit aux chevaux (?) un espace légal
pour chacun dans notre pays démocratique !
A Engollon, l’établissement Terre aux Fées porte bien son nom. Une pause s’impose dans
son cadre chaleureux. Le restaurant offre une carte de produits
bio fournis par des producteurs et artisans de la région. Le chocolat chaud
maison … un délice ! A deux pas, le Temple Saint-Pierre, monument
historique datant du Moyen Age. Les fresques murales sont classées au
patrimoine.
Sur notre passage, vieilles fontaines
et maisons restaurées, ravissants jardins potagers, témoignent d’un l’attachement à cet endroit
de campagne. Comme à Fenin-Vilars-Saule, où les propriétaires probablement
pendulaires semblent apprécier le calme et la verdure. Fenin-Vilars-Saule fait
partie de l’ensemble des 15 villages formant la commune Val-de-Ruz.
Et voilà qu’une pente courte
mais sérieuse met soudain nos mollets à l’épreuve. Dans un enclos un jeune poney
déguisé en zèbre, oui ! Surprenant. Le parcours longe le flanc de Chaumont
jusqu’à la hauteur de Valangin. La forêt trop dense à cet endroit permet à
peine d’apercevoir le château. Encore un bout de chemin pentu jusqu’à la
crête boisée de Chaumont, puis la grande
descente vers Neuchâtel. L’impression d’emprunter un toboggan à ce point
de notre périple, après tant d’efforts depuis Porrentruy!
Agréable trajet dans les bois,
sur un sol de terre, le lac visible à travers les feuillages. Sur les hauts de
la ville, vers le Parcours Vita, une promeneuse nous indique qu’à quelques
minutes se trouve le Centre Dürenmatt construit par Mario
Botta. Trop paresseux et parce que nous connaissons déjà, nous ne
bifurquons pas.
Voici la ville. Encore quelques
rues à traverser, à contourner des pâtés d’imposantes maisons en pierre jaune
d’Hauterive. Au centre, la belle place Pury nous accueille dans le soleil.
Passage au Bancomat, finances obligent. Arrivée au vieux port, fin de la sixième
étape … une des plus cool du parcours !
Midi. L’esplanade est envahie
par des étudiants à l’heure du pique-nique. Certains sont nichés sur un banc
surdimensionné, vestige des commémorations du millénaire de la ville en 2011, œuvre de l’artiste français Lilian Bourgeat. Bon
moment de détente au bord de l’eau. Canards, mouettes, bateaux. L’atmosphère diffère
totalement.
Agréable parenthèse dans la maison de nos amis à Bevaix. Soirée à évoquer nos souvenirs communs. Dormons à poings fermés. Les fringues sont lavées et séchées. Merci ! L’étape du lendemain débute sur l’autre rive du lac, à Cudrefin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire