16 km - lundi 7 septembre 2015
Nous poursuivons le parcours revisité du TST, au bord de l'Aar « Gang doch echli dere Aare nah, dere schöne, schöne Aare nah » chante le groupe bernois Stiller Has. Suivre le cours de l’Aar en amont depuis Berne, est quelque chose d’unique. Une des plus belles promenades au bord de l’eau en Europe, dit-on. Jusqu’à Märchligen à la hauteur de Belp, le parcours suit la rive de près. La montée vers Worb ensuite renvoie à la campagne.
Arrivés à Berne en train de
Laupen où nous avons passé la nuit, nous atteignons l’esplanade du Münster. Ici
un ascenseur nous mène directement au quartier de la Matte. Plus loin, sur notre
droite la coupole dorée du Palais Fédéral émerge d’un bouquet d’arbres dans le
soleil matinal.
Ascenseur menant à la Matte |
La Matte |
Traversée
du Dalmazibrücke pour la rive droite que nous ne quitterons plus jusqu’à Märchligen.
La journée s’annonce ensoleillée et la promenade riche en découvertes. Les
rives de l’Aar sont diversement occupées, qu’elles appartiennent aux Bains de
la Ville, au zoo, ou plus en amont à la traversée d’un bac. Les multiples
accès publics, sont peu fréquentés en ce début de semaine. Nous nous asseyons
pour le café à la terrasse du restaurant du Dählhölzli, à l'ombre de grands
marronniers. Moment tout à fait agréable. Puis passons le zoo
où sangliers, loutres, castors, pélicans et autres espèces vivent en
relative tranquillité.
Nous entrons dans le parc de
réserve naturelle d’Elfenau. Le
chemin se départage avec indications de passage : avec ou sans
chiens … du jamais-vu en Romandie !
Une imposante paroi de molasse ruisselante, surgit dans une végétation dense.
Etonnant ! Plus loin, on devine à
travers des haies épaisses quelques maisons patriciennes. Là encore un
restaurant-terrasse à proximité d’un parking où l’on sert en ce moment le repas
de midi. Ici un bac permet de passer d’une rive à l’autre de l’Aar. Le marin
d’eau douce accompagne la traversée avec
une sono à pleins tubes. Dans la nature, ça ne passe pas inaperçu ! Sur le
chemin ombragé par une toiture de feuilles, quelques rares randonneurs,
promeneurs, joggeurs. Une quantité de petites plages de sable ou de cailloux
jalonnent la rive. Idéal pour notre pique-nique. Juste l’embarras du choix.
Muri Bad. Les souvenirs
d’enfance de Jon resurgissent : les journées d ’été à la piscine située au bord de
l’Aar ; la montée en amont pour se laisser emporter ensuite par le courant
de la rivière. Attention à ne pas manquer la sortie ! sensation extrême … l’Europa-Parc
de jadis. Jon reconnaît à peine la piscine rénovée visible à travers le
feuillage.
Campagne, silence absolu. Les senteurs nous
envahissent. L’air est plus sec. De belles fermes en activité, jalonnent le parcours.
Des points de vente offrent produits frais de la ferme œufs, miel, patates,
confitures. On imagine l’abondance des récoltes au terme d’un bel été.
Arrivée au sommet d’un chemin de forêt. Chic, là-bas un banc ! Hâte de s’asseoir. Mais rien n'est parfait. Nous le quittons rapidement, ne parvenant pas à de nous libérer d'une méchante guêpe. Elles sont partout cette année, c'est ainsi!
Nouvelle descente ensuite à travers à nouveau un paysage
de campagne idyllique, la ville de Worb en point de mire. A Worb, détours obligé d’un
gigantesque chantier de réaménagement du réseau routier. On s’en passerait. Les
indications ne sont pas claires. Nous débouchons finalement dans la rue
piétonne du centre de la ville. A proximité de la gare, nous assouvissons notre
soif au soleil à la terrasse d’un café.
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