13km - lundi 31
août 2015
A Soubey, la montagne donne l’impression de nous tomber dessus ! La montée jusqu’au plateau franc-montagnard est sévère. Nous laissons à Soubey le surplus de bagages que nous récupérerons le soir en voiture, … l’occasion de déguster encore une fois la délicieuse truite !
A Soubey, la montagne donne l’impression de nous tomber dessus ! La montée jusqu’au plateau franc-montagnard est sévère. Nous laissons à Soubey le surplus de bagages que nous récupérerons le soir en voiture, … l’occasion de déguster encore une fois la délicieuse truite !
A l’épicerie du coin. Le prix de la bouteille d’eau a
pris l’ascenseur. « Il faut beaucoup d’électricité pour
la tenir au frais, pensez par ces chaleurs ! » justifie la vendeuse. Dès
aujourd’hui, le plein de nos gourdes se fera au lavabo. Jon questionne un
paysan sur le meilleur itinéraire à emprunter. En manoeuvrant son
tracteur, il finit par dire qu’il se rend en voiture à Saignelégier dans
l’après-midi, … si on veut bien attendre, il nous y emmènera volontiers ... merci, c’est très gentil!
Laissant les deux voies
possibles conseillées par le TST , c.-à-d. Les Pommerats et Goumois, nous optons pour la
direction Saignelégier qui indique 3h de marche depuis ici. Le nez levé
vers la montagne, … qui semble nous narguer, nous quittons dare-dare entamant
la traversée d’un pâturage très pentu, sans bovins aujourd’hui, Dieu
merci ! Jon décide de poursuivre sur la route cantonale. Mince ! Nous
nous égarons, pensant bien faire en coupant à travers les lacets. Les
indications sont de moins en moins claires. Apparaît soudain, en pleine forêt, un
fourgon transport-handicap. Nous questionnons la conductrice. Elle n’a pas
connaissance d’un chemin de randonnée par ici. Dubitatifs, consultant la carte
et le GPS, nous suivons une petite route qui paraît mener nulle part. Nous
voilà soudain au bas d’une rampe, sentier peu distinct, tout en zigzags dans la
forêt, escalier en colimaçon. Sur de gros cailloux, des indications fléchées pour
vététistes ! Faut être fou pour pédaler par là ! Plusieurs arrêts obligés
afin de reprendre notre souffle. La fraîcheur de la forêt n’empêche pas la
sudation. Mais là-haut, où aboutit le chemin, la récompense !
A l’orée du bois, le coup de
cœur. La beauté du paysage dans le soleil et le vent. L’odeur d’un champ
fauché. Le plat, enfin ! La satisfaction d’avoir effectué le plus pénible
de l’étape. Nous sommes arrivés aux Enfers (!) Oui, c’est bien le nom de
la localité qui se voit au loin. Violent, le vent demande d’ajuster nos
couvre-chefs. Nous cheminons plus loin à la lisière d’une forêt de sapins, puis
à travers des pâturages boisés, enfin sur un plateau d’altitude dégagé, immense.
Soleil et vent de plein fouet. Belle sensation d’évasion, d’aventure. Jusqu’ à la
chapelle de La Bosse, non loin du Bémont.
De style néogothique, la
chapelle abrite un mobilier précieux. Certaines pièces, comme une statue de Saint-Jérôme
sont visibles dans des vitrines sécurisées. On apprend ici, qu’il existe un
itinéraire pour la visite des chapelles jurassiennes. Dans la région, les panneaux
indicateurs multiples envoient à des intérêts divers : culturels, sportifs,
scientifiques. Humbles randonneurs suivant la signalisation jaune des marcheurs
allant droit leur chemin, yeux ouverts mais sans intérêts particuliers, nous répondons
maintenant au plus pressant : le creux à l’estomac. Aux Cufattes, nous
nous installons pour le pique-nique à l’ombre d’un tilleul, proche d’une ferme
appartenant à un bel ensemble d’habitations rurales. Un chien aboie puis nous observe, sans
broncher, en bon gardien, jusqu’à ce qu’on quitte.
Au centre du Bémont, près de l’Auberge de Jeunesse, le chemin bifurque vers un plateau de pâturages et d’étangs. Nous voici pleinement dans les Franches-Montagnes, pays inconditionnel du cheval. Des troupeaux paissent dans des semblant d’enclos, en quasi liberté. C’est beau ! A un jet de pierre, le camping de Saignelégier.
Au centre du Bémont, près de l’Auberge de Jeunesse, le chemin bifurque vers un plateau de pâturages et d’étangs. Nous voici pleinement dans les Franches-Montagnes, pays inconditionnel du cheval. Des troupeaux paissent dans des semblant d’enclos, en quasi liberté. C’est beau ! A un jet de pierre, le camping de Saignelégier.
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En quasi liberté |
A propos du camping
Situé à 1,5 km de la ville dans un pâturage boisé,
il invite via son site internet à un pur moment de détente, … c’est sans
compter la route à proximité, le trafic des machines agricoles ayant droit de
traverser le site, les fêtards jusqu’au petit matin. La philosophie de
l’endroit est pourtant intéressante : énergie solaire pour l’électricité,
le gaz pour le chauffage, invitation à économiser l’eau, à trier ses déchets.
Sympa aussi la possibilité de faire des feux de bois devant sa tente ou son
camper, de dormir dans une yourte ou une cabane dans les arbres. Très
commode : l’arrêt du car postal à l’entrée du site.
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